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La ville de sierre souhaitait se munir
d'une vision cohérente des cimetières de la commune répartis sur trois sites (Noës, Granges, et Sierre même) et pallier à la demande
croissante des incinérations. Ces trois cimetières présentent de nombreuses similitudes contextuelles, notamment si l'on se réfère à
l'environnement topographique et territorial où l'oeuvre architecturale est issue d'une relation forte entre le site et le thème de la cité pour les
morts.
Dans ces trois cas de figure, le résultat produit par les réflexions engagées a mené à réaliser ces columbariums par une intervention associée intimement au site sous la forme d'un ouvrage de soutènement pour Granges et Sierre, ou d'un mur d'enceinte pour Noës. Le columbarium devient une partie constitutive de l'ouvrage de génie civil, un ouvrage d'art dans tous les sens du terme. Il devient indissociable du lieu.
Grâce à la qualité paysagère de chaque site, à la force des règles structurantes mises en oeuvre lors du réaménagement, ainsi qu'au climat et à l'atmosphère qui se dégagent de chaque lieu, ces cimetières officient comme un véritable espace public, un espace de rassemblement propice au recueillement.