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Le bâtiment est composé de bandes qui s’adaptent en se décalant à la forme du parcellaire. Ces décalages permettent un apport de lumière naturelle dans l’ensemble du bâtiment. Le volume et les façades de la caserne changent en fonction du contexte. D’un côté, ils sont à l’échelle des bâtiments industriels avoisinants. De l’autre, ils se déclinent en une succession de volumes plus domestiques.
Le bâtiment est composé de bandes qui s’adaptent en se décalant à la forme du parcellaire. Ces décalages permettent un apport de lumière naturelle dans l’ensemble du bâtiment. Le programme est organisé en fonction de la pente selon un rapport fonctionnel d’intervention. La cafétéria située à l’étage bénéficie de vues traversantes sur le Salève et le Jura. Le volume de la caserne change en fonction du contexte. Depuis le nord, sa forme unitaire est à l’échelle des bâtiments industriels avoisinants. Le long du chemin des Suzettes, face aux logements, elle se décline en une succession de volumes plus petits. La structure primaire est faite de poteaux et de poutres triangulées en acier dont la portée permet une grande liberté de manœuvre dans la halle. La structure secondaire en bois forme l’ossature des bandes qui sont traitées de manière continue en toiture et en façade. A l’extérieur, elles sont revêtues de lés d'étanchéité ardoisée et à l’intérieur de panneaux de fibres. Entre les bandes, des fenêtres et de grandes portes en aluminium et en polycarbonate composent le visage industriel du côté nord. Au sud, des menuiseries en mélèze constituent la façade domestique du bâtiment.