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La réflexion générale qui se reflète dans cette réalisation est la question quotidienne que je me pose. Pourquoi fait-on les choses d’une manière au lieu d’une autre. Chaque élément a été soumis à cette question et le résultat en est la réponse. Sous-jacent à cette question celle du minimum nécessaire pour remplir des conditions de conforts et d’usage. Ici on ne construit pas sur la copie du passé. A l’heure du pastiche, du faux-vieux et des fausses apparences, la rénovation de ce mayen prend la position claire d’exprimer le bois en tant que matériaux de protection de l’isolation. L’ancienne grange en madriers est montrée telle quelle comme témoignage qu’il est possible de construire en bois massif. Le bois neuf reprend comme référence dimensionnelle la hauteur des madriers de l’ancienne grange, la variation se fait en posant en quinconces et alternée des planches de bois massives. La dalle entre les étages est en bois lamellé assemblé. Pas de couche d’isolation phonique, ni de chape ni de couches d’usures inutiles, lorsqu’une même famille habite les deux étages. Cette intervention repousse la construction à sa plus simple expression, un toit pour ses habitants.