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La superposition d’un réfectoire scolaire et d’une garderie ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes, sachant que la cantine exige de grandes surfaces ouvertes et la crèche de petites unités fermées. Le projet propose un volume quadrangulaire à l’intérieur duquel le plan abandonne l’orthogonalité au profit de lignes biaises autorisant une liberté organisationnelle accrue. En termes structurels, ces contraintes programmatiques se traduisent par une ingénieuse formule: le plan de l’étage dessine la structure visible au rez-de-chaussée, en d’autres termes l’empreinte du programme supérieur se dépose dans l’espace inférieur. Un autre thème concerne la composition des façades. Des ouvertures carrées, de trois tailles différentes, semblent placées sans ordre dans l’enveloppe. La coupe révèle la pensée informant cette disposition faussement casuelle: une fenêtre ouvrable, hors de portée des enfants, assure la ventilation naturelle; une autre, à 40 centimètres du sol, fait office de petit banc; une troisième, au ras du plancher, permet aux petits de s’y loger.
Texte de Nadja Maillard