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De nombreuses transformations parfois maladroites ont perturbé l’organisation spatiale du bâtiment fondé en 1897 par Fanny Jenisch d'Hambourg. Le travail consiste à retrouver une adéquation entre les qualités typologiques du bâtiment et les conditions actuelles nécessaires à l’exposition d’œuvres d’art d’une grande valeur.
Après démolition des interventions des années 60 à 90, le bâtiment est considéré en deux zones : l’une «historique» qui verra l’ensemble des espaces et des décors peints d’origine découverts et restaurés, l’autre «pragmatique» qui verra l’installation de «salles blanches» de haute technologie permettant l’exposition des diverses collections, dont celle du cabinet cantonal des beaux-arts. Les salles d’expositions sont construites à l’intérieur de ces volumes originaux, où en hauteur, un jeu de transparence permet de comprendre le rythme des ouvertures de façade.
Le tout dans un parcours reconstruit et des relations accentuées avec les espaces de dépôt d’oeuvres au rez-de-chaussée inférieur et la création d’un bibliothèque avec cabinet de consultation.