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Dans le haut de la Ville de Neuchâtel, construits sur une friche hospitalière, trois nouveaux immeubles s’approprient un vide remarquable, dialoguent étroitement avec la topographie, et bénéficient d’une orientation idéale. Entre eux, trois espaces majeurs se dessinent, se dilatent en rythmes différents, orchestrés par la composition bâtie, elle-même résultat du dialogue entre les constructions.
Occupé à l’origine par des vergers, puis durant une centaine d’année par l’hôpital de la Ville, le site des Cadolles est délimité par les forêts du Jura. Dominant la ville, le lac et les Alpes, le lieu est remarquable pour ses qualités paysagères. Au sein de cette clairière, trois nouveaux immeubles longilignes sont implantés, composant avec le front bâti de l’ancien hôpital. Chacun possède sa propre longueur dictée par les caractéristiques du lieu. Ils s’approprient le vide, dialoguent avec la topographie et bénéficient d’une orientation idéale. Liés par une expression architecturale unitaire, ils semblent jouer l’un avec l’autre. Les deux plus grands portent l’empreinte du volume qui le précède ; une légère brisure de la forme qui modèle leur échelle et caractérise les espaces extérieurs. Les halls d’entrée sont généreux. Ils desservent les cages d’escalier qui chacune distribue deux appartements par étage. Au total, 143 appartements traversant sont créés. Tous se prolongent à l’extérieur par un large balcon. La simplicité des choix architecturaux, leur classicisme, font référence aux immeubles de la ville construits dans la première moitié du XXème siècle au nord des voies CFF.