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Quand s’éteint la noire forêt du Jura pour entrer dans la lumière du bassin lémanique, nous avons investi un lieu qui avait été habité par des hommes : une colonie. Ce qui reliait l’abri des colons et la chapelle, l’entre-deux, recelait une forme d’urbanité qui marquerait le projet. Cette société de maisons est le point de départ de la Maison de l’Ecriture, pensée comme une petite cité.
Ce qui a été écrit et dessiné c’est la métamorphose de la Colonie de Vacances de Montricher (VD) qui prend la forme d’une grande maison pensée comme on pense une ville. Une MAISON DE L’ECRITURE où l’on écrit, parle, débat, expose et resserre des livres, des livres et encore des livres.
Là même où se trouvaient l’habitation et la chapelle, on a disposé d’une part la bibliothèque (80'000 volumes) et les archives et d’autre part, la salle d’exposition, le vestibule, l’auditorium et le foyer.
Entre deux, au centre, au centre ville, la petite place qui est/était là, capte, les yeux grands ouverts, le territoire en prenant LAUSANNE pour balise ! C’est de là que le lac aime être vu !
Tout autour, suspendues sous une grande canopée qui est un sol consolidé dans le ciel, on a disposé, dans des cabanes, les habitations des écrivains, les locaux communs etc. D’autres cabanes demain pour d’autres besoins… Quatre cent crochets les attendent en haut puisque c’est en regardant le ciel que l’on peut lire le plan de la ville.
Somme toute ce n’est pas un projet d’architecture, un de plus, mais « un projet sur l’Architecture ». Une interrogation !