Projet précédent Retour aux projets Projet suivant
Le contexte, c’est un paysage, la vue (lac et Alpes). C’est écrire l’architecture dans une densité urbaine, avec ces interstices de vignes. L’architecture sont de grandes équerres en béton plissé, qui détermine les fonctions, protègent du regard et s’ouvrent sur la vue. La nature, son évolution saisonnière, induit matière et coloration. La maison est monochrome, rouille dans un espace vert.
La maison de Lutry c’est un premier acte contextuel, un paysage, une vue fabuleuse, le lac et les Alpes, avec cette variation de couleurs et de formes sous la lumière. L’écriture est le deuxième acte par l’implantation dans une telle densité de construction, avec ces territoires imprégnés de vignes. Retrouver la vigne et le paysage. Chaque pièce a « la » vue tout en conservant une indépendance de fonction des lieux (jour / nuit) et tout en se protégeant du regard. La nature et le territoire, son évolution avec les saisons, induisent la matière et la coloration. La maison devient monochrome, rouille dans un espace vert. Sur l’architecture, le programme détermine la forme par le contexte, le paysage et la vue. L’ensemble est connecté par une circulation longitudinale. De grandes équerres en béton superposées expriment la structure, protègent des regards, et s’ouvrent sur la vue par des façades vitrées qui accentuent une continuité intérieur/extérieur. L’équerre sert de thématique, poteaux, profils, tout est équerre. La matérialité fait usage d’un béton plissé, une façon de végétaliser le béton, de redonner à cette matière brute une certaine noblesse en rapport avec ce paysage.