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Une cour d’entrée, un rez de chaussée entièrement transparent, ouvert sur le jardin, les troncs et le feuillage bas des arbres, un premier étage privatif ouvert sur quelques cadrages mesurés, la frondaison des chênes, le paysage du ciel.
Une maison libre, transparente aux espaces de vie généreusement agencés et enveloppés d’une paroi de verre continue. Un volume comme suspendu au-dessus pour contenir les chambres. Seuls quatre point porteurs, portent la coque de béton comme débarrassée des contingences de la gravité. De légères différences de niveaux entre partie cuisine, salle à manger, entrée, salon, coin cheminée, niches vestiaires, bibliothèque, renouvellent la perception du grand panorama de la forêt. Tantôt allongé, tantôt assis, tantôt debout, chaque espace prend sens que l’on y soit seul, à deux ou très nombreux. Au cœur de la maison, un grand escalier hélicoïdal de plâtre blanc lie le rez-de-chaussée lumineux au premier étage privé dans un hall en double hauteur. Magique, celui-ci se déploie selon une géométrie particulière qui lui confère un aspect sculptural. Une unité de matériaux, le béton brut et mat des façades et terrasses extérieures, le béton ciré des sols intérieurs, l’aluminium éloxé à la sourde brillance des annexes, le verre en grandes dimensions, quelques touches de bois précieux et de laques aux tonalités sourdes.