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Situé à l’entrée de Meyrin, dans un nœud routier jouxtant l’aéroport, le précieux patrimoine du Jardin botanique alpin est un havre où l’idéal de nature s’exprime et nous ressource.

Le projet pluridisciplinaire offre un langage homogène à une multitude de petites interventions, qui se sont nourries de l’esprit du lieu.

L’identité du Jardin botanique alpin en sort clarifée et renforcée. L’utilisation de matériaux naturels à l’empreinte écologique minimale tels que le bois, la terre crue, la pierre ou les fibres végétales offre une sensualité qui résonne avec celle des lieux.

Un important concept de gestion des eaux sur l’entier des 34’000 m2 de l’éco-site a été mis en place. Un réservoir construit sous la Chèvrerie recueille les eaux des toitures du Jardin botanique alpin et celles d’une source. Cet intéressant potentiel de captation est exploité dans les règles du développement durable, pour alimenter les toilettes de la Maison du Jardin en eau grise, alimenter le petit lac alpin, les arrosages, l’aire de production et la serre, auparavant tous entièrement dépendants du réseau SIG. Une extension de l’ancien étang voisin utilisant des filtres plantés, constitue une zone humide de phyto-épuration qui oxygène et épure les eaux. Une pompe les réinjecte ensuite dans le circuit des cours d’eau du Jardin.

Les jardiniers retrouvent de nouveaux locaux de travail, le public est accueilli pour des ateliers dans la Maison du Jardin et le Chalet pittoresque, chèvres et poules sont dotées d’un nouveau clos les rapprochant des visiteurs, un jardin des senteurs est créé, une serre a été construite et plus de 60’000 végétaux de 1’200 espèces différentes dûment étiquetés éclairent notre relation au vivant et nous permettent d’apprécier la façon dont nous cohabitons avec la nature.