dra4

Propriétaire et maître de l’ouvrage: Farelhaus SA Biel/Bienne
Stefan Buchhofer, Reto Mosimann, Oliver Schmid,
Simon Schudel, Ivo Thalmann
Conception / Planification stratégique / Exécution 2016/17:
Architecture et exploitation: Farelhaus SA / Valérie Feller
Planification et exécution : 0815 Architekten GmbH, Biel
Photographie : Lia Wagner / Dirk Weiss

La maison de paroisse Farel a été construite entre 1957 et 59 par l’architecte biennois Max Schlup pour la Paroisse réformée de Bienne. Ce bâtiment doit son classement à l’inventaire du patrimoine, grâce à sa façade rideau, au choix des matériaux, à l’organisation intelligente des espaces, mais surtout grâce à son esprit qui marque une époque de renouveau et à la vision architecturale exemplaire de Max Schlup.

Une recherche des usages adéquats a permis de conserver la substance, l’organisation des espaces, les aménagements intérieurs et les finitions. Autour de la cour intérieure, qui fonctionne un peu à la manière d’un atrium, s’ouvrent un café-restaurant, une salle de séminaire et une salle de concert ou de conférence de 200 personnes. L’utilisation fréquente de cette salle reflète l’engagement culturel du lieu. Dans les étages supérieurs se trouvent d’autres salles de séminaires, des bureaux et des appartements. L’étude a démontré qu’en tenant compte de l’énergie grise, le maintien de la façade était plus favorable en termes économiques à son remplacement (voir le schéma des courbes critiques d’investissement). Un des modules du bâtiment a servi de prototype pour tester les différents scénarios de choix d’isolation et de matériaux de finition. Les éléments originaux tels que lavabos, briques de klinker ou carrelages qui se trouvaient dans des locaux qui ont dû subir des modifications plus importantes ont été démontés et replacés ailleurs dans le bâtiment. Dans le café, les modifications d’espace et de couleurs qui avaient été faites entre-temps ont été rétablies. Le nouveau bar et le mobilier ont été dessinés à la manière de Schlup. La salle de concert a été rafraîchie et l’équipement technique refait. Dans les étages, les parties originales ont été réparées et les éléments ajoutés au fil du temps ont été enlevés. Les menuiseries et les cloisons en briques de klinker ont été lessivés, les parquets massifs ont été restaurés. Les carrelages ont été complétés.

Grâce à une rénovation mesurée et à une réflexion stratégique de ses affectations, l’œuvre du jeune architecte biennois Max Schlup peut aborder aujourd’hui un nouveau cycle de vie.