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Situé en bordure d’une zone villa déconnectée du noyau villageois, le projet recrée un nouveau pôle d’urbanité qui marque l’entrée nord du village.

De par sa dimension publique, il s’inscrit au début d’un parcours ponctué par l’école, l’auberge communale, les grandes fermes implantées à l’ouest et le verger, et qui conduit vers le château et le noyau historique du village. Répondant à une problématique typique des zones périurbaines, il contribue à reconnecter symboliquement et fonctionnellement les éléments disparates du village.

Vus des pignons, les deux volumes s’apparentent aux maisons unifamiliales voisines. Ils s’étirent cependant à l’extrême, créant une rupture d’échelle qui évoque des hangars agricoles et les relie culturellement au paysage environnant.

La disposition des volumes en quinconce crée une place minérale au nord, en vis-à-vis de l’administration communal et un espace de jardin au sud pour les habitants du quartier.

Une grande attention est portée à la gradation du public au privé, avec des distributions généreuses et appropriables par les habitants. Les appartements, pour la plupart traversants, bénéficient d’une vue sur les champs et le jura au nord, sur les Alpes et le lac au sud, au travers des loggias couvertes.