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Témoignage remarquable de l’architecture moderne du second après-guerre, le siège de la Fédération des Entreprises Romandes (FER) a été construit en 1964-66 par l’atelier d’architectes Maurice-Dom-Duret.
Cinquante ans après son édification, de nouveaux besoins sont apparus : surfaces supplémentaires, mise en conformité aux normes en vigueur, adaptation aux standards de confort. La satisfaction des ces besoins, dans un contexte bâti très dense, a donné naissance à un projet de surélévation comprenant 1'000 m2 de surfaces supplémentaires (SBP), un restaurant en attique pouvant accueillir 150-200 personnes et de nouvelles salles de réunions (de 10 à 16 personnes).
Les contraintes statiques, sismiques et de protection incendie ont déterminé le gabarit maximal limité à un étage supplémentaire sur les blocs principaux et à deux étages sur le bloc en amont. Le parti de « continuer le bâtiment » a été privilégié permettant ainsi de préserver et poursuivre la substance architecturale et constructive, notamment le principe structurel des piliers périphériques et de la trame modulaire de 165 cm. Peu perceptibles au premier regard, les nouvelles solutions apportées ont été dictées par la notion d’unité qui domine à chaque échelle d’observation.
La rénovation thermique des façades a apporté une nouvelle « tonalité » – variable en cours de journée – aux surfaces vitrées due aux nouveaux verres à haute performance thermique intégrant la protection solaire. Par la suite, les étages existants ont été intégralement redéfinis et réaménagés avec la création de quelques surfaces de bureaux en «open space». L’esplanade d’accès a été requalifiée intégralement, l’enceinte végétale et les abords de la parcelle « redessinés » tout en conservant la matérialité du travertin. Plusieurs adaptations et mises en conformité (thermique et protection incendie) des espaces communs et de circulation complètent l’intervention sur le plan technique. Le nouvel escalier de secours extérieur est une nouvelle adjonction qui s’apparente à la géométrie linéaire et à la matérialité du bâtiment existant. Les travaux ont été réalisés sans interruption de l’exploitation.